Partager la publication "N’oubliez pas les paroles de Laurent Tulpan"
Hier on a fait la connaissance d’Adrien Rouxel et dans la continuité de cette série, j’accueille le plus âgé ***Private Joke*** parmi les personnes qui ont ou seront interrogées sur ce blog : Laurent Tulpan (@Loran750).
D’après sa biographie Laurent propose ses services pour des besoins de rentabilité et pour améliorer la performance et le ROI de vos sites web.
Laurent, malgré un certain âge, s’est installé sur Twitter en 2010. Très présent sur ce réseau, Laurent a déjà partagé 14 500 tweets dont 367 avec photos ou vidéos. Laurent a également ajouté 169 tweets à ses favoris.
Laurent ne s’abonne pas beaucoup : seulement 106 abonnements mais est déjà suivi pas près de 1421 abonnés.
La phase des chiffres est terminée, on va passer aux lettres ! Place aux réponses de Laurent qui font suites à mes questions.
Dis Diégo, tu t’appelles Diégo, non ? Victor ? C’est un pseudo j’espère. Bon, je ne vois pas de « Bonjour Laurent, comment vas-tu, tu as passé une bonne journée ? Tu veux un verre pour te détendre, un cigare peut-être ? ».
Tu ne sais pas recevoir sur ton blog ? Bon dieu de bon dieu, tout se perd de nos jours !
Alors sinon, 14500 tweets, c’est beaucoup trop. Cela fait en moyenne 10 tweets par jour. Surtout pour raconter des conneries. Twitter me sert d’exutoire pour rythmer mon travail. Un bon mot par ci, une bêtise par là, une info par dessus. Et beaucoup d’auto-dérision. Certains ne comprennent pas, ou sont très -trop- 1er degré, trop névrosés. Détendez-vous !
Mais il y a bien pire : je suis suivi par plus de 1400 vraies personnes (je filtre les bots et faux comptes). J’avoue ne pas comprendre ce qu’elles attendent de moi. Soient ce sont des masochistes, soit elles aiment les bêtises que je raconte, soit elles attendent que je distille quelques bonnes informations sur le web, sur le référencement, et sur la façon de cuire les pâtes au fer à souder.
Si je suis humain ? J’avoue que parfois je n’en sais rien. J’aurai tendance à penser que non, vu l’amplitude horaire dédiée au travail, surtout ces deux dernières années. Beaucoup de projets web, beaucoup de travail, et un temps quotidien limité. Je rêve d’un espace-temps élastique : que 24 heures durent le temps de finir ce que j’ai prévu de faire.
Chère Mère-Grand, une fois que le loup t’aura mangé, tu n’auras plus besoin de Twitter. Cependant, si tu arrives à envoyer rapidement un tweet aux 3 petits cochons pour les inviter à venir manger un bon repas, tu auras droit à un sursis. Ce sont eux qui seront dégustés par le grand méchant loup. Merci Twitter !
Voilà à quoi sert Twitter : à envoyer un message à durée de vue* (et de donc de vie) limitée, potentiellement lu par des internautes faisant partie de ta zone d’influence :
* de quelques dizaines de minutes à pas plus de 2 ou 3 heures.
En effet, je fais partie du TOP 1 des meilleurs référenceurs de France. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Google qui le proclame haut et fort. Le mot « modestie » a été ajouté dans le dictionnaire sur demande de ma part, c’est pour dire !
Je travaille dans le monde du web depuis le début des années 2000, je me souviens c’était un jeudi matin et je voulais bouffer le monde. Enfin, bouffer le concurrent de mon client. C’était si facile à l’époque 🙂
Parallèlement, je suis consultant en système d’information depuis 2002. Donc ces 2 expériences me confèrent un certain recul dans la perception du web, des projets web et de Google en particulier. En effet, je ne suis pas un « pur » référenceur SEO. Je suis manager de projet, touchant aussi bien au niveau technique (j’étais développeur multi-langages) que métier ou fonctionnel (ceinture noire de Word et d’Excel 3ème Dan).
Ce qui m’anime dans ce métier ? L’incertitude et le combat quotidien pour les 10 chanceux d’une thématique pour atteindre la 1ère page et la garder. Cela me fait beaucoup rire, car c’est un sport que certain SEO gagnent haut la main. Parce qu’ils savent quelque chose que la plupart des autres ne savent pas : comment faire un site internet « Google-compliant » (ou compatible Google). Loyal ou déloyal, en suivant les règles ou un pied sur la tête d’un pingouin, l’autre dans la tronche d’un panda. Le principal c’est d’y être et d’y rester à un coût de ressources (humaines, techniques, financières) raisonnables. Le reste n’a aucune importance.
Twitter pour un client ? Pas beaucoup. Par contre je l’inclus de base dans mes prestations avec ou pas l’implication du client. Pour beaucoup, j’automatise la publication multi-plateformes et je centralise via des outils les « signaux issus des différents canaux sociaux ». Pour la simple et bonne raison que Twitter nécessite un investissement, une présence et une stratégie digne d’un service client et qu’il faut assumer.
Un compte Twitter non dynamique est un compte Twitter mort. Avec ses followers. Si un client ne prévoit pas à terme d’y consacrer du temps (relation client), autant éviter. Cela me fait penser à cette enseigne américaine qui a fermé son compte Facebook : elle y a gagné en réactivité et en qualité de la relation client, car ce qu’elle ne passait plus sur ce réseau social, elle le passait en direct.
Donc ni échec ni réussite. En tout cas pas d’échec, au vu du temps et des moyens consacrés.
En sortant de mon travail :
Non. On est pas sur Twitter, j’ai pas cette p*** de limite qui m’empêche de dire ce que j’ai envie de dire. o_O. Oh wait, tu m’as bien eu !