Partager la publication "Les racines et les ailes de Marion Escot"
Quatre personnes sont passées sur le billard et ont su répondre avec brio à mes questions. Hier, Jonathan Chan était au rendez-vous, aujourd’hui, c’est l’expatriée Marion Escot (@marionescot) qui va se joindre à moi pour une petite interview.
D’après sa biographie, Marion a une double personnalité : un côté rédactrice web / blogueuse et CM notamment pour @ile_digitale. Son deuxième côté se définit simplement par le terme Globe Trotteuse. En clair, elle aime le webmarketing et le digital et est passionnée par le tourisme et les voyages.
Marion a envoyé 1654 tweets depuis Philadelphie. 36 d’entre eux étaient sous la forme de vidéos ou de photos. Elle ne s’est pas fait prier pour mettre 414 tweets en favori.
Marion est suivie par 451 abonnés et s’est abonnée elle même à 505 utilisateurs sur Twitter.
Cette petite présentation est maintenant terminée et nous allons pouvoir passer à mon jeu favori du moment : je pose les questions et mon interlocuteur y répond !
Philadelphie est une ville magnifique. Enclavée à la fois par ses valeurs artistiques (le street art sur les murs, le très célèbre musée des arts que j’ai eu la chance de visiter), culinaires (la très célèbre Cheesecake Factory, Les Pizza Philadelphiennes) et sportives (Les 76ters, Les Phillies). On ne s’ennuie jamais !
En ce qui me concerne, j’ai atterri ici en ayant fait le choix de devenir jeune fille Au Pair. Pour tes lecteurs qui ne connaissent pas, je vais tenter d’éclaircir un peu le sujet. Être ou devenir un/une Au Pair, c’est faire le choix d’être en immersion totale dans une famille d’un pays étranger : nourri, logé, blanchi. En contre partie, une main d’œuvre est nécessaire pour prendre soin des enfants et du foyer, tout en étant rémunéré. C’était une évidence pour moi : il s’agissait du moyen suprême pour advenir à une année de total dépaysement socioculturel dans un langage qui n’était pas le mien.
Cela fait à présent trois mois et demi que je vis ici, que je m’adonne au fabuleux mode de vie américain avec tous ses avantages et tous les inconvénients que ça comporte. Je me surprends en matière de langage, on apprend très rapidement à communiquer dans une autre langue que notre dialecte maternel. L’anglais, ce n’était d’ailleurs pas mon point fort avant de partir. En l’occurrence, c’était l’enjeu principal de ce voyage, afin de revenir en France avec un bagage en plus, si je puis dire.
D’ailleurs, en parallèle, je suis des cours dans une université américaine. Je suis en pleine préparation du diplôme du TOEFL et j’envisage prochainement de suivre des cours de marketing digital.
Je suis contente de voir la tournure que prend mon aventure, je découvre de merveilleux paysages, de stupéfiantes villes et personnes chaque semaine, tout en continuant d’élaborer mes projets en parallèle. Je voyage toutes les deux semaines, ou presque. En trois mois et demi, j’ai déjà visité la ville de New-York , le District de Washington, Princeton, et bien entendu Philadelphie ainsi que tout ses alentours. Aujourd’hui même, je suis au Texas. A la fin du mois je serai en Caroline du Nord, en Juillet à la Nouvelle Orléans, en août à Miami, en septembre à Californie… et je ne me lasse pas d’en faire profiter mon compte Instagram. Les États-Unis, ou un terroir immense. Tu me diras, Victor, tout le monde le sait déjà ! Certes, mais l’on en prend réellement connaissance quand on y met les pieds, pour une expérience quotidienne.
Marion aime beaucoup Instagram
D’ailleurs, j’ai crée une page Facebook à l’occasion, qui me permet de relater toutes mes découvertes, paysages, événements, musiques et mode de vie américain. J’ai choisi cet outil là car c’est celui que j’ai trouvé le plus adéquat à maintenir une certaine proximité avec mon entourage, tout en partageant mon expérience avec d’autres.
Au début, je dois avouer que j’avais un peu de mal, notamment de par le décalage horaire. Aux Etats-Unis, on vit en adéquation avec le soleil : tout le monde se lève très tôt et se couche tôt également. Ce qui n’est pas toujours le cas en France. En semaine, je me réveille aux alentours de sept heures du matin, à l’équivalent du treize heure en France. Alors je passe à côté de toute une matinée de tweets, c’est pas évident.
Quand je suis en voyage dans le grand voyage, petite mise en abyme de mon aventure, généralement, je photographie et passe beaucoup de temps sur Instagram, qui est un de mes réseaux sociaux favoris, ainsi que sur Foursquare (qui est intrinsèquement lié à mon compte Twitter). C’est de cette manière que je reste active sur le réseau, quand je suis active en voyage. Lorsque je rentre chez moi, je publie quelques articles sur la destination que je viens de découvrir (sur ma page), j’en twitte le lien, et je me rattrape toute l’actualité médiatique, politique, marketing et digitale que j’ai loupée préalablement, et en général, c’est ce soir là que je me couche le plus tard de la semaine ! *rires*
Lorsque je reste à Philadelphie, j’essaie de me consacrer à mon « moi » digital, ne pas louper un brin d’actualité, échanger avec @Sarah_Gzg, ma grande acolyte de l’ @ile_digitale, nos petites découvertes respectives. Mais l’avantage, c’est qu’aujourd’hui, Twitter me permet d’élargir ma curation de contenu digital et marketing, puisque j’ai développé ma zone de personnes suivies de la France aux Etats-Unis. Cela demande un peu plus de travail, mais me permet d’en apprendre davantage, je ne demande pas mieux.
Bonne question ! *rires*
Si je devais renommer Twitter en tenant compte de mon fil d’actualité personnel, je dirais peut-être « Diginews ». Plus généralement et surtout actuellement, compte tenu des trendings je dirais « WorldCupNetwork ». Et si ça ne tenait qu’à moi, je lui donnerai un noms à son image, que penses-tu de « Jelaiditenpremier.com » ? *rires*
En réalité, j’utilise avant tout Twitter à titre professionnel comme je l’ai annoncé dans les questions précédentes. Mais il y a quelque chose qui a attiré mon attention dès le début : je ne suis pas la seule à le faire. Tu le sais, en tant que Twitter addict, on tombe très souvent sur des profils similaires avec les mêmes descriptions. Et je n’avais pas envie d’être comme ça, parce que je ne le suis pas dans la vraie vie non plus.
Alors j’ai réfléchi et le seul moyen que j’ai trouvé pour me démarquer de tous ces profils professionnels auxquels je ressemble certainement, c’est d’y insérer cette partie de moi qui me caractérise : ma personnalité, mon goût pour la musique, les vidéos et bien entendu, les voyages.
Bien entendu, Twitter est un très bon outil professionnel. Selon moi, il est de loin le plus efficace pour l’instant, celui avec lequel j’ai pu faire beaucoup de rencontres basées sur des intérêts professionnels communs ; au contraire de Viadeo ou LinkedIn qui permettent d’engager un peu moins la conversation.
Dans dix ans, j’espère avant tout être diplômée d’une grande école et avoir trouvé une entreprise et un poste dans lequel je m’épanouirai pleinement. Aujourd’hui, le métier de community manager répondrait parfaitement à cette attente, mais le digital évolue, qui sait ce qui existera à la place. J’espère que d’ici là, Sarah et moi-même aurons réussi à intensifier le projet de l’Île Digitale, car ça nous tient à cœur.
Bien entendu, dans dix ans, j’espère avoir parcouru plus de destinations que les 5 pays et les 102 grandes villes actuellement épinglées sur mon tableau de chasse TripAdvisor. *rires*. Mon rêve depuis que je suis en âge d’y réfléchir, il est là : découvrir le plus de nations, cultures, modes de vies et langages possibles. Je considère, qu’il n’y a pas meilleure éducation et modelage d’un esprit ouvert que par cette ambition là. « Je suis tellement obsédée par ce qu’on appelle « la vie » que ça me consume. Je veux vivre là où les choses se passent à grande échelle, je veux vivre dans la peau de chaque personne que je croise. »
Board TripAdvisor de Marion Escot
Le champion de France de Beatbox 2014 (7 Juin). Parce que c’est mon meilleur ami et que je suis fière de lui. http://bit.ly/1kNMyef