Partager la publication "Elle cherche du travail sur Nantes : qui est-elle ?"
Virginie Follet, 27ans, originaire de Paris est actuellement chef de projets en Netlinking. Certains pensent à tord ou à raison que le netlinking est inutile mais je ne suis pas sur que ça soit l’avis de madame.
Aujourd’hui, Virginie Follet est installée à Lille et travaille pour l’agence de génération de trafic Open Linking. Il paraît que Virginie va s’installer sur Nantes en mai prochain. Elle déménage et sera donc sur le marché du travail. Qui est-elle vraiment et quelle est sa vision d’un métier sous-estimé ?
Virginie, avant de commencer cette interview, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ton parcours ?
A la base, je voulais être traductrice espagnol-français (oui, je sais, rien à voir). En toute logique, j’ai donc fait une Licence d’Espagnol. J’ai vite compris que c’était un secteur complètement bouché. Du coup, je me suis orientée vers la documentation (et là, vous avez forcément en tête l’image de la documentaliste relou du CDI de votre ancien lycée).
En Master 2, on devait choisir entre trois spécialités. J’ai opté pour le Web. En Master 1, j’avais fait un stage de documentaliste web et j’y ai découvert le SEO. C’est à partir de ce moment que je me suis dit : « C’est ça que je veux faire de ma vie. ». D’où le choix de ma spécialité en Master 2.
Fin 2014, un nouveau poste se créait chez Open Linking : celui de responsable netlinking. J’ai saisi ma chance. Je n’avais jamais fait de netlinking, mais j’avais entendu beaucoup de bien d’Open Linking, notamment de la part de Claire Ruffin (ma tutrice de mémoire, et accessoirement la responsable SEO de Norauto.fr). En janvier 2014, je faisais mes premiers pas en tant que responsable netlinking chez Open Linking.
– Une nouvelle orientation pour une nouvelle vie –
Le netlinking est beaucoup décrié par de nombreux professionnels du webmarketing. Quelle est ta vision par rapport à cette composante du référencement naturel ?
Comme je le disais, quand je suis arrivée chez Open Linking, je n’avais jamais fait de netlinking de ma vie. Et j’avoue que je n’en avais pas forcément une très bonne vision. Il faut dire que les SEO autour de moi n’étaient pas du tout emballés par le netlinking, perçu comme une tâche barbante plus qu’autre chose. Et sincèrement, je crois qu’ils n’étaient et ne sont pas les seuls à penser ça.
Aujourd’hui, j’ai envie de dire : dommage, vraiment dommage. Le netlinking, c’est génial (non, non, je n’ai pas peur de le dire). J’ai eu la chance de tomber sur un boss, Roland Debrabant, qui adore ça et qui a toujours cru dans le potentiel de ce levier, d’où la création de mon poste. Au départ, je ne comprenais pas vraiment pourquoi il était si emballé. Maintenant, je comprends.
Quand tu arrives à négocier (avec difficulté si possible, sinon c’est quand même moins drôle) un bon partenariat et que tu acquiers un lien pour ton client sur un site qui a un très bon indice d’autorité et qui fait du trafic, je peux te dire que c’est presque jouissif. Eh oui, on peut prendre son pied en netlinking. Faut juste être curieux et ouvert (« open-minded », comme disent nos amis anglosaxons). Et il y a encore plein d’autres choses super cools, mais si tu me laisses faire, je t’écris un roman !
Depuis quelques années, Google pénalise les sites utilisant des techniques non naturelles pour acquérir des liens. Comment te protèges-tu de ton côté ?
Déjà, un truc que je voudrais dire : « STOP la paranoïa ». Ce n’est pas parce que tu vas faire des liens en dofollow sur des ancres optimisées que tu vas te faire pénaliser. Il faut juste le faire intelligemment. Tout est question de dosage dans le netlinking.
De mon côté, je diversifie au maximum les typologies de liens et les domaines référents. Je privilégie les sites dans la même thématique que mon client. Pour les mots-clés, tout dépend. Il arrive que les landing pages de mon client soit super bien optimisées d’un point de vue SEO, et du coup il n’est pas forcément nécessaire d’utiliser d’ancres optimisées. Quand ce n’est pas le cas, je fais des ancres semi-optimisées et un peu d’ancres optimisées. Il faut filouter en permanence en netlinking pour passer entre les mailles du filet. Chacun ses techniques. Le tout est de paraître le plus naturel possible aux yeux de notre cher ami Google !
Outre le dosage, le netlinking c’est aussi une question de feeling (ça, j’adore). J’aurais tendance à dire : « Si tu sens que ça ne va pas passer, n’y va pas ». Faire confiance à son instinct. Primordial en netlinking !
Pour les novices, aurais-tu une technique facile pour trouver du lien de qualité ?
Ahah 🙂 Rien n’est facile en netlinking. Surtout depuis Penguin. Je crois que c’est pour ça aussi que ça fait suer les SEO.
Déjà, définissons ce qu’est un lien de qualité. Pour ma part, un lien de qualité, c’est un lien qui va apporter du « jus » au site de mon client. Et ce lien-là, il va forcément être difficile à aller chercher. C’est là qu’on se rend compte de l’utilité d’avoir un réseau. Si tu n’as pas de réseau, tu es mort. Bon, non, ok, j’exagère, mais en tous cas tu vas forcément plus galérer. Et ça, je m’en suis bien rendue compte au début.
La première chose à faire, je dirais, est donc de se construire son réseau (Les réseaux sociaux professionnels sont là pour ça !). La seconde chose est d’oser et de ne pas se mettre de limites. Chose que j’avais trop tendance à faire. Tu as repéré un site que tu veux contacter ? Eh bien, vas-y ! Le mieux est d’essayer de trouver le contact d’une personne qui travaille pour ce site, plutôt que de passer par le formulaire de contact, impersonnel. J’utilise beaucoup LinkedIn et Twitter pour ça.
Après, je ne dis pas que la négociation avec le site sera facile, mais il faut y croire jusqu’au bout et amener les arguments pour convaincre. Un vrai sport de combat le netlinking ! C’est également un jeu de séduction. Si tu as une âme de séducteur donc, sers t’en ! Finalement, le netlinking et l’amour, c’est un peu pareil 😉
– Il faut savoir être malicieux en netlinking –
En mai prochain, tu emménageras sur Nantes, tu seras donc sur le marché du travail. Peux-tu nous décrire ton entreprise idéale ?
Sans vouloir faire du corporatisme, j’adore ma boîte (Remake de « J’adore ma banque »). Pour moi, Open Linking est une boîte géniale. Je ne pouvais pas rêver mieux pour débuter. Je la quitte pour des raisons personnelles, mais ce n’est pas sans une once de regrets.
Pour moi, l’entreprise idéale, c’est une boîte innovante, qui cherche en permanence à avoir toujours un coup d’avance ; conviviale, dans laquelle tu es content de retrouver tes collègues le lundi, où il y a une vraie vie d’entreprise ; dynamique, qui te pousse toujours à te dépasser, à donner le meilleur de toi-même ; carrée, où la gestion de la boîte, des salariés n’est pas un détail ; à l’écoute, qui laisse s’exprimer tous les points de vue. J’aimerais bien également intégrer à nouveau une boîte à taille humaine. Si j’arrive à retrouver tout ça à Nantes, ce sera vraiment trop !
Pour finir, tu as carte blanche pour convaincre les recruteurs. Pourquoi doit-on te recruter en priorité ?
Si je devais donner une seule raison de me recruter, ce serait celle-ci : le SEO me passionne et je compte bien devenir à terme l’une des meilleures SEO de France (Oui, rien que ça. Mais il vaut mieux viser haut, non ? J).
J’ai toujours cru que faire uniquement du netlinking allait m’enfermer dans une espèce de carcan. Quand je vois aujourd’hui combien faire du linking est devenu compliqué (et je pense que les agences webmarketing en ont bien conscience), je me dis que j’ai bien fait de me spécialiser. Une seconde raison de m’embaucher donc 😉
Et si vous n’êtes toujours pas convaincu, peut-être que ma personnalité finira de vous convaincre et vous donnera envie de me connaître davantage :
Pour embaucher Virginie c’est par ici : virginie.follet@gmail.com
Pour découvrir son blog webmarketing & mode : www.demarketez-moi.fr
Pour la retrouver sur Twitter prenez cette direction : @ViFollet
Pour faire tourner son CV autour de vous : Le CV de Virginie Follet