- Victor Lerat - Consultant SEO
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Partager la publication "18 astuces WordPress avec les conseils de Daniel Roch"
En 2013, je m’étais lancé dans le premier opus signé Daniel Roch : « Optimiser son référencement WordPress » (lire mon retour). Un livre à la hauteur de mes attentes et qui m’avait bien aidé pour gérer mes propres sites, à commencer par ce blog. Vous remarquerez rapidement que ce dernier n’est pas forcément des mieux optimisés mais qu’importe ce bouquin m’avait surtout permis de réaliser différents tests souvent profitables.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir son auteur pour un article sympathique avec 18 conseils tirés du second opus d’« Optimiser son référencement WordPress » pour vous mettre l’eau à la bouche.
Daniel Roch – Auteur du livre « Optimiser son référencement WordPress »
Commençons par la base. La clé en référencement naturel, quel que soit le CMS, c’est de toujours revenir aux fondamentaux, et notamment votre contenu.
Ayez toujours en tête que vos publications vont cibler une expression principale, et une série d’expressions secondaires et de synonymes. Mais le plus important, c’est que votre contenu réponde à l’ensemble des besoins de l’internaute par rapport à cette même expression. Vous êtes alors à peu près sûr d’avoir une publication pertinente et exhaustive (à condition de ne pas tomber dans l’excès de mots clés placés dans toutes les phrases).
Un conseil : ayez toujours un site WordPress de test, et méfiez-vous de lui. Testez toujours tout ce que vous faites. Ce n’est pas parce que vous avez coché une option qu’elle fonctionne.
Il existe tellement de combinaisons possibles de serveurs, de versions de WordPress, d’extensions et de thèmes qu’il y aura toujours des incompatibilités et cas particuliers. Soyez donc méfiant, et vérifiez toujours que tout fonctionne comme prévu.
Il y aurait beaucoup à dire tellement il y a d’options qui semblent inoffensives et qui pourtant peuvent nuire au référencement naturel.
Mais par pitié, pour n’en donner qu’une, n’activez pas les sous pages de commentaires. Il n’y a pas de pire option en SEO, surtout que 98% des thèmes ne prévoient pas l’utilisation de cette dernière et vont ainsi dupliquer votre contenu.
Quand on parle des extensions de référencement naturel de WordPress, on pense souvent à WordPress SEO (que je conseille d’installer malgré ses défauts). On peut y ajouter d’autres extensions complémentaires, par exemple pour le plan de site ou pour un sitemap vidéo.
Mais la clé, c’est de se méfier de ces plugins et de toujours contrôler ce qu’ils font. Par exemple, vous pensez avoir résolu le problème des pages auteurs en les désactivant dans WordPress SEO : pas de bol, votre extension de plan de site les inclut toujours, et votre thème fait toujours des liens inutiles vers elles.
Il y a un seul conseil que je peux vous donner ici : faites toujours des backups. Même en faisant très attention, il y aura toujours un risque de vous faire pirater.
Et là, l’impact en SEO pourrait être catastrophique : désindexation dans les moteurs de recherche ou encore blocage du site par les logiciels antivirus.
Pour les thèmes, il y aurait beaucoup à dire car ils causent à eux seuls une très grande partie des problèmes de référencement.
Prenez toujours le temps de tester votre thème WordPress, et de vérifier qu’il est compatible avec vos contenus et vos extensions. Par exemple, est-ce que votre thème s’affiche réellement correctement sur la page des articles (quand vous en avez défini une dans les réglages de WordPress). Très souvent, cela casse le chemin de navigation intégré dans le thème qui n’avait pas prévu l’utilisation de cette option.
Le conseil sera simple ici et surtout, il correspond à une problématique fréquente chez une grande partie de mes clients : arrêtez d’utiliser le style « Titre 1 » dans vos contenus.
Cela va se transformer en balise H1, hors c’est votre thème qui doit le faire automatiquement pour vous à partir du titre de l’article. En faisant cela, cela casse la hiérarchisation interne de l’information, désoptimisant ainsi légèrement votre référencement naturel.
Là, le conseil tiré du livre « Optimiser son référencement WordPress » sera simple : faites comme si vous n’aviez pas de site et que vous n’utilisiez pas ce CMS. Partez d’une feuille blanche (ou d’un onglet Excel ^^) pour concevoir votre structure idéale basée sur les expressions tapées sur les internautes et sur votre stratégie marketing. Et ce n’est qu’ensuite que vous allez intégrer cette structure dans WordPress, pas avant.
Les utilisateurs (rédacteurs, webmasters, chefs de projets, clients…) sont aussi une énorme source d’erreurs : ils peuvent à eux seuls réduire à néant tout votre travail SEO.
Dans ce livre sur le référencement de WordPress, j’y explique plusieurs choses : je donne des codes pour désactiver certaines fonctionnalités, mais j’y explique surtout la base de la gestion multi-utilisateurs d’un site, à savoir que vous ne devez leur donner accès qu’aux éléments dont ils ont besoin, vous devez les former et vous devez toujours contrôler ce qu’ils font sur votre site.
C’est quoi ces deux choses : c’est très simples. Il s’agit ni plus ni moins que de nouvelles classifications de vos contenus (custom taxonomies) comme actuellement vos catégories et étiquettes, et de nouveaux types de contenus (custom post type) comme actuellement vos articles et vos pages.
Dans des sites simples et/ou petits, aucun intérêt. Mais dès lors que vous aurez des contenus complexes, différents les uns des autres ou nécessitant un affichage différent ou avec des données plus variées, c’est la fonctionnalité qu’il vous faudra. Cela vous permettra de réellement créer la structure idéale pour votre site.
Exemple : vous êtes une salle de concert, cela vous permettra d’avoir un type de contenu « Artiste » que vous pourrez ensuite lier à un type de contenu « Concert », et les deux seraient classés dans une taxonomie « Genre musical ».
C’est assez simple de faire de l’Ajax avec WordPress : dans le livre, Willy Bahuaud y explique les bases.
Mais pour le SEO, c’est encore plus simple : concevez tout votre site sans Ajax. Sans Javascript activé dans votre navigateur, tout doit fonctionner normalement et chaque contenu doit avoir son URL propre. Si ce n’est pas le cas, c’est que votre Ajax n’est pas optimisé pour le référencement naturel.
Au-delà de l’aspect technique des extensions qui gèrent le multilingue (petite préférence pour PolyLang actuellement), il y a une règle d’or : ne vous contentez pas de juste traduire vos contenus.
Adaptez vos publications à la culture du pays ciblé, et ayez une réelle stratégie pour celui-ci. Sans cela, vos autres langues risquent de n’avoir aucun impact réel sur votre business.
Les sites e-commerces peuvent être optimisés de plein de façons différentes. Mais il y un élément récurrent parmi mes clients et dont je parle dans le livre, c’est les pages privées des sites e-commerce comme le panier, la page mon compte ou la validation de commande.
Pensez toujours à vérifier qu’elles sont réellement privées, c’est-à-dire en noindex, bloquées par le robots.txt, sans liens vers elles dans le plan de site et non présentes dans le fichier sitemap.xml.
Dans « Optimiser son référencement WordPress, on aborde dans ce nouveau chapitre la compatibilité mobile. La base, c’est de choisir un thème responsive et de ne pas utiliser d’extension mobile qui risque de vous pénaliser plus qu’autre chose.
Mais même avec un thème WordPress responsive, vos contenus et extensions peuvent nuire à cette compatibilité mobile : contrôlez donc toujours les messages de Google dans votre Centre Webmaster.
Un seul conseil : ayez un plugin de cache.
C’est la base pour avoir un temps de chargement décent sur WordPress ! Et là, je vous conseille WP Rocket si vous avez le budget (extension premium), ou sinon un peu moins puissant WP Super Cache en gratuit.
Ce conseil n’est pas spécifique à WordPress, mais à n’importe quel site ou autre CMS : ayez toujours un script de webanalytics installé. C’est grâce à cela que vous comprendrez comment vont naviguer les internautes sur votre site et ce qui fonctionne ou pas en SEO.
Par exemple, en regardant le trafic issu du référencement naturel, vous pourrez voir les pages qui ne font pas de visites, preuve d’un manque d’optimisation, de maillage interne ou de structuration de ces pages.
Prenez votre temps, appliquez bien les conseils du livre sur la structure du contenu, et mettez en place correctement vos redirections pour TOUTES les URL qui changent, et votre migration devrait très bien se passer.
Pour terminer, je vous ai expliqué qu’il fallait parfois se méfier de WordPress, des extensions, du thème ou encore des utilisateurs. C’est vrai maintenant et ce sera toujours vrai dans quelques années. Tous les 3-4 mois, pensez donc à auditer de nouveau votre site pour vérifier que le contenu réel correspond au contenu que vous pensez avoir.
Pour cela, utilisez un logiciel de crawl comme Xenu ou Screaming Frog, regardez vos données avec le Centre Webmaster de Google et votre logiciel de webanalytics, et contrôlez votre positionnement avec des services comme Ranks ou MyPoseo.
Continuez votre lecture :
Si ces quelques conseils vous ont donné envie, vous allez adorer suivre ces liens pour poursuivre sur le sujet :
2° édition du livre « Optimiser son référencement WordPress »
Partager la publication "18 astuces WordPress avec les conseils de Daniel Roch"
Consultant SEO à Nantes, je forme et conseille une clientèle qui souhaite développer une activité sur le web. En parallèle, je développe mes propres sites web.
