- Victor Lerat - Consultant SEO
9 Boulevard de la Prairie au Duc 44200 Nantes
Partager la publication "Questions pour deux champions : Les frères Peyronnet"
Chaque série a une fin. Chaque fin de série se doit d’être exceptionnelle et pour clôturer cette belle semaine d’interviews sous le signe de Twitter, j’ai décidé de partir à la rencontre de deux spécialistes du référencement. Ces deux personnages sont aussi frères de sang.
Sylvain, le premier, est d’après sa biographie Twitter Co-founder des ix-labs. Il est aussi en disponibilité (=congé sabbatique) de son poste de Professeur à l’Université de Caen en Basse-Normandie. Ces domaines de prédilection sont le SEO, la lutte contre le spam sur le web et les algorithmes appliqués à différents domaines.
Guillaume possède une description plus courte sur Twitter. Il est basé à Paris, anime les formations Masterclass (Moteurs+SEO) avec son frère, et intervient pour faciliter la vie des professionnels ayant des problématiques liées au web.
Le premier a déjà envoyé 2196 tweets dans la nature alors que son frère en est à 2085. Sylvain dispose de 1746 abonnés pour 319 abonnements contre 981 et 614 pour Guillaume. Les deux frères se sont inscrits au même moment sur Twitter, soit en 2009.
Je n’ai plus rien à ajouter alors passons à la suite, le plus intéressant, l’interview des deux frangins !
S : Fous ? Comme le collège (fou fou fou) ? Personnellement je suis quelqu’un de très sérieux, pas beaucoup de folie car je laisse ça à mon alter ego Bob la loutre, qui est quelqu’un de complètement déchainé, et qui d’ailleurs squatte souvent nos formations, le vilain ! Si il est comme ça, c’est à cause de son problème de boisson, j’ai une photo pour le prouver :
G : Le côté savant fou, je le laisse volontiers à Sylvain J Moi je me contente d’apporter un peu de fantaisie dans un boulot qui pourrait trop vite paraître routinier. Je n’ai pas d’alter ego se délectant de breuvage délictueux. Par contre, je lance quelques tests complètement barrés sur certains sites internes. Et bizarrement, on peut souvent prévoir les conséquences. Et c’est souvent pire que pinguin ou panda !
S : @GPeyronnet top danseur, gros fêtard, roi du tuning, ou pas. Mais surtout top dév, gros bosseur, roi des projets web.
G : @speyronnet aime lire des traités de mathématique tout en regardant le dernier Transformers. Étonnant.
S : AAAHHHH, voilà une question plus facile 😉 L’outil en lui même n’est pas très pointu d’un point de vue algorithmique. Mais bon, le concurrent d’en face (Facebook) est tout aussi proche du zéro, donc c’est sans surprise. On notera que le retargeting est très mauvais : Twitter ne sait pas bien quelles pubs il doit présenter à chaque utilisateur, il fait confiance aux annonceurs, il a tort ! Moi, si j’étais Twitter, je paierai quelqu’un pour me mettre des bandits manchots là-dessus, et le problème serait réglé.
Par contre, il y a beaucoup de recherches en algorithmique pour créer des outils capable de comprendre la structuration des réseaux de personnes, et de ce que l’on appelle la cascade d’information : la manière dont les informations circulent entre personnes. Il y a aussi une vraie problématique de filtrage pour éviter la publication de contenus borderline (là aussi, Twitter est au niveau zéro pour l’instant).
G : Pour faire du mauvais esprit, Twitter, c’est le fantasme du développeur qui voit une demie journée de développement se transformer en un formidable outil de communication utilisé dans le monde entier. Pour faire du bon esprit, c’est la scalabilité technique le gros enjeu, remporté avec succès !
D’un point de vue algorithmique, on est plutôt sur le degré zéro. C’est de la micro-messagerie, pas une démonstration de beaux cerveaux. Par contre, on peut penser algorithmique si on souhaite l’améliorer lourdement. Détecter le spam automatisé, les faux comptes robotisés, ce sont des challenges difficiles à relever et qui ne sont pas encore bien remplis.
Il y a une place pour plus d’ « intelligence » dans le moteur de Twitter, c’est certain.
Pour les observateurs, il y a beaucoup de choses à faire en exploitant le flux de tweets : détecter les communautés, les influences, les sujets d’actualités, etc.
S : Nous avons trois formations qui sont actuellement « actives » : la masterclass moteurs+SEO, la masterclass moteurs+SEO étendue et la masterclass Stats+WEB (entre nous, on l’appelle la masterstats ;)). Moi je vais te décrire la masterstats, comme ça Guillaume aura de quoi faire aussi…
Il s’agit d’une formation aux outils statistiques pour les webmasters/webmarketers mais aussi pour les SEOs (pour la culture et pour faire des bonnes expériences). Elle est accessible à tous, même sans notion de maths, et permet de bien comprendre un certain nombre de concepts ardus, pour les faire appliquer ou pour les appliquer soi même. On peut ainsi y apprendre à faire des études de corrélation ET causalité, à faire de l’A/B testing et surtout des bandits manchots (même finalité, mais en mieux), à faire de la prédiction comportementale pour le marketing, et enfin à créer ses systèmes de recommandations (fournir des idées d’achats aux clients). Bref, plein de sujets passionnants…
Le descriptif de la Masterclass Stats+WEB : http://www.peyronnet.eu/blog/masterclass-stats-web/
G : La Masterclass Moteurs+SEO, dans sa version classique ou sa version étendue (plus complète), c’est une formation pour mieux comprendre ce qui se passe derrière la page web la plus connue au monde. Si l’on n’est pas dans les secrets des dieux, il y a beaucoup à apprendre en regardant l’état de l’art et en l’associant aux contraintes techniques, notamment celles des infrastructures. Comment reconnaître qu’une page est pertinente, comment reconnaître qu’une page est populaire, comment détecter qu’une page est du spam, comment filtrer une page… autant de sujets qui intéresseront le SEO curieux désireux de parfaire ses connaissances et, je l’espère, l’inciteront à se pencher (à nouveau ?) sur des leviers parfois oubliés ou mal connus. Bien sûr, il y a des algorithmes, donc il y a des formules. Mais le top, c’est qu’on fait tout pour rendre le tout compréhensible J Et il n’est ainsi pas rare que les participants mettent en place des calculs de pertinence sur leurs contenus ou revoient leurs maillage interne pour optimiser davantage leur pagerank, ou encore qu’ils se mettent à détecter le near duplicate de leurs pages, etc.
Sincèrement, c’est dense et ça ouvre généralement de beaux horizons 😉
Le descriptif complet de la Masterclass Moteurs+SEO étendue : http://www.peyronnet.eu/blog/masterclass-2jours/
Les 2 : Victor, parce que c’est toi, on va te dire un secret 😉 On ouvre aussi une nouvelle formation : la masterclass Performance+WEB. Là, l’idée est simple. On répond d’abord à la question « Pourquoi vouloir un site rapide ? », et on passe aux différentes méthodes pour faire un site rapide… concrètement. Lire une waterfall de chargement, mesurer la vitesse d’une page (via des outils externes ou internes au site) mettre en place les bonnes pratiques Google PageSpeed Insight, c’est la mise en bouche. On passe ensuite à du plus lourd… en vrac : mettre en place un système de cache, cloacker pour la performance, optimiser mysql, utiliser avantageusement nginx au lieu d’apache, mettre en place varnish, utiliser les bons sélecteurs css, etc. Du front end (guichet J), au back end (arrière-guichet), vous saurez tout sur la performance. Et surtout de façon concrète avec quelques exemples réels de sites pouvant profiter d’optimisations les amenant à obtenir des temps de chargement plus courts.
– Ça tente quelqu’un cette nouvelle formation ? –
S : Moi j’ai une astuce que tous les SEO doivent garder en mémoire : les astuces en SEO ça ne marche pas ! Le gri-gri qui ferait des miracles, il n’y a que le baume référencement qui vaille le coup, pour le reste le vrai secret c’est d’avoir une stratégie réfléchie, de s’y tenir au maximum (en restant réactif) et de ne pas céder à la panique à chaque fois que Twitter fait des bruits bizarres sur ce que qu’aurait dit la concierge de la sœur du cousin de la shampouineuse du chien de Matt Cutts… Après, un travail sérieux sur la structure d’un site, ses contenus (suffisant uniques et nombreux) et sur le linking (thématisé et hors sphère SEO) marchera toujours raisonnablement bien. Ensuite ce sera juste une question de dimensionnement.
G : Le secret du bon SEO ? Beaucoup de boulot. Beaucoup de textes, beaucoup de liens. Beaucoup de pages. Beaucoup de tout. Plus il y en a, mieux c’est. Et si c’est de bonne qualité, c’est mieux.
S : TRAVAILLER, c’est globalement le seul conseil important pour moi. Si on n’est pas trop bête, si on se forme en permanence et qu’on travaille dur, on ne peut pas échouer continuellement. Ensuite, mon deuxième conseil c’est de PERSEVERER : pas dans l’erreur bien sûr, mais dans la dynamique. Si vous avez une idée et qu’elle rate, tant pis, c’est pas grave, il faut trouver d’autres idées, et essayer, et essayer, et essayer, et un jour ce sera une réussite ! Chose amusante, il s’agit des deux conseils qu’on donne aux jeunes chercheurs pour réussir dans le milieu scientifique.
G : Mieux vaut demander à Loic Le Meur pour avoir une réponse intéressante 😉 Mais ce que je peux sans problème évoquer, ce sont les choses à faire si l’on veut ne pas réussir dans le web :
Les 2 : merci Victor pour toutes ces belles questions 😉
Tu es joueur ? Tu ne le regrettera pas…
Y-a quoi à gagner ?
Comment faire pour gagner ?
1. Déposer le commentaire le plus intéressant ou celui qui me fera le plus rire durant cette belle semaine
2. Faire en sorte que cet article soit partagé par une personne influente (à toi d’être un CM intelligent)
Pourquoi deux méthodes subjectives pour faire gagner un lot ?
1. Parce que j’ai dis que c’était une surprise
2. Car il y a peut-être plusieurs cadeaux
3. Parce que ça en vaut la peine… je tuerai un panda si ce n’était pas vrai !
Un indice sur le lot ?
– Deux places pour deux formations avec les Frères Peyronnet c’est tentant non ? –
Le résultat ?
Chloé Goncalves : Masterclass Stats + Web
Cédric Guérin : Masterclass Perfs + Web
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Consultant SEO à Nantes, je forme et conseille une clientèle qui souhaite développer une activité sur le web. En parallèle, je développe mes propres sites web.
